Comment les transgenres sont-ils devenus « les nouveaux Noirs » : présentation faite au Parlement britannique le 31 octobre 2017
Par Miranda Yardley
Traduction : TRADFEM
Quelques gauchistes, dont Miranda Yardley, et
une chercheure parlementaire montrent leur appréciation d’un député
conservateur qui comprend à quel point la gauche a échoué à défendre les
droits des femmes, des enfants et des homosexuels.
Voici une présentation que j’ai faite au Parlement le
31 octobre 2017. Les députés y ont été invités par David Davies, député
conservateur de Monmouthshire. J’y étais accompagné par Judith Green,
Stephanie Davies-Arai et James Caspian, dont les allocutions respectives
peuvent être consultées aux hyperliens ci-dessus. L’objectif de ces
présentations était de démontrer les faiblesses inhérentes aux
propositions de « mise à jour » de la Loi de 2004 sur la reconnaissance
du genre (LRG), notamment par l’introduction de
l’« auto-identification » du sexe et en raison du remplacement du
« changement de sexe » par la notion d’« identité de genre ». Nous
voulions également souligner la façon dont ces réformes contredisaient
des droits des femmes, des homosexuel·le·s et des enfants, et la manière
dont tout le traitement médical de l’identité des personnes transgenres
constituait la médicalisation imparfaite d’une condition
auto-diagnostiquée et non diagnostiquable.
Le député Davies est un allié improbable de la cause
que je promeus. Je suis d’avis que le Rapport 2015 sur l’égalité
transgenre est un document déséquilibré, unilatéral, socialement
régressif et profondément antifemme ; l’enquête dont il a résulté n’a
tout simplement pas abordé le sujet sur lequel il porte, et le document
est plus une œuvre de propagande qu’une enquête raisonnée. C’est un
travail d’activistes qui ne reflète que cet activisme.
Ironie du sort, mise à part la députée Caroline Flint
à l’occasion de la première lecture du projet de loi maintenant rejeté,
le seul député à avoir montré la moindre compréhension des problèmes en
cause et de leur impact sur les femmes est un député conservateur blanc
de classe moyenne, dont la feuille de route en Chambre constitue un
anathème pour les libéraux classiques comme moi. Je félicite toutefois
M. Davies, car il comprend bien la conjoncture actuelle, et il a, par
ses interventions durant notre rencontre, fait preuve d’une intelligence
de la façon ces propositions affectent aussi négativement les droits
des personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles. Mais on a l’impression
d’entrer dans « La Quatrième Dimension » lorsqu’un député conservateur
fait le travail de la gauche, parce que celle-ci se révèle édentée,
inefficace, impuissante.
Cela me dit à quel point la gauche politique est
complètement foutue, mais cela, nous le savons toutes et tous parce que
nous, à gauche, sommes empêché·e·s d’avoir une conversation raisonnée
sur le fait que « l’égalité transgenre » entraîne que des femmes qui ont
vécu toute leur vie la réalité de ce que signifie être une femme dans
un monde dominé par les hommes, sont censées accepter et célébrer comme
l’une des leurs, sans la moindre réticence, tout homme qui, dans le
cadre de sa crise de la quarantaine, décide d’investir dans une perruque
de danseuse érotique, des vêtements inappropriés et un nom féminin
anachronique. Faute de quoi, ces femmes sont stigmatisées comme
« exclusionnaires » et condamnées, telles des sorcières, à être brûlées
au poteau fumant de la justice sociale. L’égalité des personnes
transgenres est un jeu à somme nulle, et s’avère fondamentalement
inéquitable.
La première question posée a eu lieu après vingt
minutes parce qu’un député devait partir pour la « période de
questions ». Il a demandé si le Royaume-Uni était considéré comme
progressiste dans ces domaines. Stephanie Davies-Arai a répondu, en
expliquant que l’Iran avait une politique de transsexualisation de ses
homosexuel·le·s qui en faisait la « capitale mondiale du changement de
sexe », tellement ce pays était intolérant de l’homosexualité. Elle m’a
incitée à répondre également, et j’ai expliqué que les pays considérés
comme les plus progressistes sur les questions trans, comme l’Argentine,
l’Irlande et Malte, ne permettent toujours pas aux femmes d’accéder
librement au contrôle des naissances et à l’avortement. Sur une autre
question, j’ai ajouté que dans les sports féminins, l’égalité transgenre
se faisait au détriment de l’équité ; il arrive que la chose la plus
injuste que nous puissions faire soit de traiter tout le monde de la
même manière.
Bien sûr, il n’est pas surprenant que l’idéologie
transgenre fasse aussi bon ménage avec des attitudes politiques
régressives. Elle est elle-même une idéologie réactionnaire : la notion
d’« identité de genre » est essentialiste jusqu’au trognon et, comme
j’ai eu le plaisir d’en rire avec l’auditoire un peu plus tard, ce que
nous désignons aujourd’hui « identité de genre » est exactement ce que
nous appelions « sexisme » au cours d’une décennie mieux politiquement
informée, les années 1980.
À la suite de ces présentations et sans aucune ironie
apparente, un certain nombre de transactivistes se sont plaint·e·s de
ne pas avoir été invité·e·s et que le panel était « déséquilibré » et
non représentatif. Cet argument rate bien sûr l’objectif de la
discussion, qui était de donner une voix à la majorité silencieuse : les
femmes, les enfants et les transsexuel·le·s touché·e·s par ces
propositions, et de dénoncer la couverture médiatique unilatérale du
Rapport unilatéral sur l’égalité transgenre. Nos organisations LGBT
concentrent maintenant sans discernement leur militantisme politique sur
les droits sexuels d’hommes hétérosexuels, plutôt que de soutenir les
droits humains des gens à des relations homosexuelles. Il est tout à
fait tragique que sous la direction de Ruth Hunt, Stonewall UK prône un
manifeste grotesque qui menace les femmes, les homosexuel·le·s et les
enfants réticents aux stéréotypes du genre.
Quoi qu’il en soit, que la fête commence…
Bienvenue, mes ami·e·s, à l’interminable débat, nous sommes si heureux que vous ayez pu y assister ; entrez, entrez donc…
Je suis transsexuel : une personne née homme qui a
subi un traitement hormonal et une chirurgie et qui essaie de vivre « en
tant que femme ». J’aimerais remercier le député David Davies d’être
notre hôte aujourd’hui, et remercier tout le monde réuni ici pour
l’approche progressive et trans-inclusive donnée à cette réunion. Les
problèmes dont nous parlons sont plus complexes qu’ils ne le paraissent
d’abord, et moi-même et les autres intervenant·e·s sommes
reconnaissant·e·s de cette occasion de vous venir en aide.
La complexité du « débat transgenre » n’est pas
facilitée par l’utilisation d’un langage obscur. Je vais établir
quelques définitions puis vous montrer ce que cela signifie d’entrer
sous le « parapluie transgenre ».
Notre sexe biologique est matériel, basé sur notre
rôle dans la procréation. Comme chez les autres mammifères, les femelles
produisent de gros gamètes, et conçoivent et nourrissent les enfants.
Les mâles produisent de petits gamètes, leur rôle est uniquement de
féconder les femelles.
Compte tenu de la différence sexuelle, il existe pour
les femmes certaines mesures de protection qui les mettent à l’abri de
violences sexuelles et physiques et leur permettent de participer à la
vie publique.
Le « genre » possède plusieurs définitions. Il est
souvent utilisé comme synonyme du « sexe », ce qui devrait être évité,
car le « genre » désigne en fait des coutumes ou des stéréotypes
culturels. Si nous disions que les jouets sont genrés, notre coutume
serait que les voitures, les dinosaures et les ensembles de construction
sont destinés aux garçons, et que les poupées, les ensembles de dinette
et les tenues de princesse sont destinées aux filles.
Pourtant rien ne suggère que les filles n’aiment pas
les dinosaures ou que les garçons n’aiment pas les ensembles de dinette.
Les stéréotypes limitent nos possibilités.
Pourtant, ces stéréotypes s’étendent aux vêtements,
aux cosmétiques et aux carrières : les professions lucratives de pouvoir
sont dominées par les hommes, et les professions de soignantes sont
dévolues aux femmes.
Les stéréotypes, ou traits de caractère, se combinent
pour devenir des rôles de genre : les traits féminins sont associés aux
femmes ; les traits masculins, aux hommes. Au sein des cultures, ces
stéréotypes varient avec le temps. Par exemple, la dichotomie du rose
pour les filles et du bleu pour les garçons a changé il y a moins d’un
demi-siècle. Les stéréotypes de genre varient également d’une culture à
une autre.
Bien que le sexe biologique ne détermine pas la
personnalité, les stéréotypes culturels du genre présupposent que oui,
et dictent injustement ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire.
Les personnes transgenres utilisent autrement la
notion de « genre ». La transactiviste étasunienne Julia Serano définit
le genre comme une collection d’« identités ou de classes sociales »
basée sur le sexe, en parlant du genre ou du sexe auquel les personnes
s’identifient. C’est ce qu’on appelle l’« identité de genre ».
Cette « identité » peut être ou non conforme au sexe
de naissance. Même si l’« identité de genre » n’a pas de base matérielle
en dehors de l’esprit, lorsqu’elle est exprimée, elle se conforme à des
stéréotypes.
- Pour les hommes qui s’identifient comme femmes :
des vêtements, coiffures et cosmétiques féminins, et l’adoption d’un
personnage féminin ;
- Pour les femmes qui s’identifient comme hommes :
des vêtements masculins, des coiffures de style « brosse », des
tatouages et un personnage masculin.
Bien sûr, il n’y a aucune raison pour que les femmes
ne puissent pas avoir les cheveux taillés en brosse ou se montrer fortes
et dynamiques dans leur propre carrière, comme les chanteuses Pink ou
Bridget Nielsen. Il n’y a aucune raison pour que les hommes ne puissent
pas porter de robes et de maquillage tout en restant des hommes, comme,
par exemple les vedettes Boy George et RuPaul.
Donc, l’« identité de genre » est un rapport entre
notre personnalité et les stéréotypes sexuels. Le changement proposé à
la loi pour faire de cette identité une caractéristique protégée
renforce les stéréotypes culturels et ne protège rien d’autre que des
pensées et des sentiments. Cela ne protège en rien les transsexuel·le·s
comme moi.
Rédiger une loi pour protéger des stéréotypes de
genre est contre-productif : pourquoi créer une loi supplémentaire quand
nous pourrions célébrer l’individualité, renforcer la loi existante et
permettre aux personnes d’être elles-mêmes ?
L’identité de genre n’a presque aucun fondement
scientifique, c’est un acte de foi ; or, nous avons déjà une
caractéristique protégée pour la foi : la liberté de religion.
Le terme « transgenre » a remplacé ce qu’on appelait
autrefois l’expression « travesti », c’est un mot fourre-tout, un
parapluie. Beaucoup de transsexuel·le·s refusent de s’y abriter, car les
besoins de nombreuses identités « transgenres » entrent en conflit avec
les nôtres. L’existence du parapluie transgenre est politique, un enjeu
de pouvoir. Il sert à prendre le contrôle d’organisations qui ont été
créées pour aider les lesbiennes et les gays, par exemple GLAAD aux
États-Unis et Stonewall au Royaume-Uni.
Le mandat de ces deux organisations a changé, passant
de la défense des relations homosexuelles à l’affirmation de l’identité
personnelle. Cela présente un conflit de droits et d’intérêts : dans le
climat culturel actuel, des slogans comme « les transfemmes sont des
femmes » ne peuvent être remis en question, et les lesbiennes qui
refusent les relations sexuelles avec des « transfemmes » sont
qualifiées de « transphobes ».
Cette pression est bien documentée dans la culture
transgenre : on parle avec dérision du « plafond de coton ». C’est une
conséquence de la proportion élevée de « transfemmes » sexuellement
attirés par les femmes.
Une lesbienne est une femme attirée par les personnes
de son sexe, elle n’est pas sexuellement attirée par le pénis. Se dire
« femme » en vertu de l’identité de genre permet à des hommes dotés de
pénis de s’identifier comme « lesbiennes ». Cela change la définition de
l’« homosexualité ».
La Loi de 2004 sur la reconnaissance du genre est un
processus médicalisé. Elle fonctionne par la modification de l’acte de
naissance, et une protection s’en suit contre toute discrimination pour
« changement de sexe » en vertu de la Loi sur l’égalité. Des hommes se
voient accorder des droits en tant que femmes, y compris en matière de
prestations de sécurité sociale et de mariage.
Entre 2004 et 2014, jusqu’à l’adoption de l’égalité
dans le mariage, la seule façon pour deux personnes du même sexe de se
marier était que l’une d’entre elles change légalement de sexe en vertu
de la LRG. S’il y a un problème d’iniquité dans la loi, il est
certainement possible d’y remédier, plutôt que de créer des distorsions
inéquitables.
Accorder des droits à des hommes en tant que femmes
compromet le droit des femmes à l’intimité lorsqu’ils envahissent leurs
espaces. L’auto-identification est basée uniquement sur la parole du
demandeur, elle risque d’éliminer le droit à l’intimité de toutes les
femmes et affecte particulièrement les femmes qui sont économiquement
défavorisées ou victimes de violence masculine.
De plus, après la puberté, les hommes bénéficient
d’un avantage de taille, de force et de rapidité par rapport aux femmes,
ce qui est particulièrement apparent dans le monde du sport. Des cas
récents montrent que des hommes s’identifiant comme transgenres dominent
maintenant des sports féminins. Aux États-Unis, le transgenre Rachel
McKinnon a remporté la première place dans une épreuve cycliste féminine
et a été finaliste dans un événement unisexe. En Nouvelle-Zélande,
l’haltérophile Laurel Hubbard s’est approprié des records nationaux
féminins. Le coureur en montagne Lauren Jeska a dominé cette épreuve
chez les femmes.
Le droit à des espaces réservés aux femmes existe
historiquement parce que sans ces espaces, les femmes se voyaient
exclues de plusieurs secteurs de la vie publique. Il n’est pas exagéré
d’envisager que ce genre d’exclusion puisse se reproduire. En quoi
pourrait-ce être progressiste ?
Bien que les questions transgenres fassent
régulièrement l’actualité, on trouve peu d’analyses de ce que signifie
être transgenre. Pourtant, l’étiologie des comportements transgenres
chez les hommes fait l’objet d’études scientifiques depuis plus d’un
siècle. C’est là encore quelque chose que l’environnement culturel rend
difficile à discuter.
On sait que les hommes qui font preuve de
comportements transgenres peuvent être classés en deux groupes
fondamentalement différents. La typologie est basée sur leur orientation
sexuelle, définie par rapport à leur sexe de naissance ; ce sont des
homosexuels (hommes attirés sexuellement par d’autres hommes) et des
non-homosexuels, principalement hétérosexuels.
L’homosexuel est féminin et correspond à ce qui était
autrefois l’image populaire du transsexuel. Le non-homosexuel est
souvent typiquement masculin et constitue maintenant l’image la plus
répandue de ce que signifie être transgenre.
La plupart des « transfemmes » sont principalement
hétérosexuels ; des hommes sexuellement attirés par les femmes. Beaucoup
d’entre eux ne sont pas opérés et restent donc physiologiquement
masculins. Ces hétérosexuels sont beaucoup plus nombreux que les
homosexuels chez les transfemmes et s’« identifient » souvent comme
« lesbiennes ».
L’étiologie de l’homme transgenre non-homosexuel est
complexe. Elle peut être comparée à une relation amoureuse à long terme
entre un individu et l’idée qu’il se fait de lui-même « en tant que
femme » ; ils « deviennent ce qu’ils aiment ». Connue sous le nom
d’« autogynéphilie », c’est une orientation sexuelle hétérosexuelle
dirigée vers soi-même « en tant que femme ».
Cette composante érotique des hommes transgenres
hétérosexuels est reconnue depuis plus d’un siècle. Le schéma typique
fait suite à des antécédents de travestisme, de mariage, de paternité et
souvent d’une carrière « macho » à dominance masculine, par exemple
celle de Caitlyn Jenner. C’est ce groupe qui pilote la campagne visant à
imposer des traitements à de jeunes enfants, même si les garçons
efféminés et les filles masculines sont plus susceptibles de devenir
homosexuel·le·s.
Si vous rencontrez des transfemmes sur Internet, vous
découvrirez que leur image est souvent très sexualisée. Beaucoup sont
adeptes de dessins animés ou de pornographie, et certains sont impliqués
dans le « travail du sexe » ; la culture transgenre est
pro-prostitution.
Il n’existe pas une seule étude scientifique qui
conteste cette typologie des hommes transgenres, mais aucun des groupes
de soutien pour transgenres des cliniques Portman ou Tavistock,
auxquelles on confie le soin des jeunes transgenres, ne se référent
publiquement à cette typologie.
En 2003, le livre « The Man Who Would Be Queen » a
inscrit cette typologie des hommes transgenres dans la science
populaire. Son auteur, J Michael Bailey, a été intimidé, menacé et sa
famille et ses enfants soumis à des agressions. L’activisme dans ce
dossier se caractérise depuis par de l’intimidation, des agressions et
des activités de censure pour bâillonner tout débat.
Le plus récent exemple de ce travail d’intimidation
et de ces agressions est l’incident récemment survenu au Speakers’
Corner de Hyde Park. Une femme de soixante ans a été agressée par trois
hommes. Cet incident violent était le résultat d’une déshumanisation
systématique des femmes en qualifiant de TERFS celles qui ne croient pas
que les « transfemmes sont des femmes » (l’acronyme « TERF » signifie
« féministes radicales exclusionnaires des trans »).
Beaucoup de femmes de gauche et libérales ont été
étiquetées « TERF » du fait de rejeter une idéologie basée sur un
fantasme. L’insulte « TERF » est utilisée pour condamner, intimider et
contraindre les femmes à nier leur propre expérience vécue. Elle les
déshumanise et les expose à des agressions verbales et physiques
présentées comme légitimes.
Il faut savoir que le changement de sexe n’est pas
unilatéral : il y a toujours eu des personnes qui reviennent au genre
qui leur a été assigné, c’est ce qu’on appelle la « détransition ». Au
fur et à mesure que plus de gens changent de sexe, de plus en de gens
vont rebrousser chemin. Comment pouvons-nous rendre le changement de
genre aussi simple quand tant de gens changent d’avis ?
Je ne suis pas anti-transgenre, je suis transsexuel :
mais je suis conscient de l’importance de reconnaître la réalité
matérielle du sexe biologique. L’autodéclaration a un impact négatif sur
la liberté, la sécurité et la protection des filles et des femmes. En
tant que transsexuel, l’auto-identification s’en prend à ma propre
protection en matière de « changement de sexe ».
La population, y compris les politiciens, semble ne
pas être consciente des complexités et des nuances en cause ; sa
compréhension des enjeux est simpliste au point d’être inexacte. Il
existe un environnement culturel qui rend le débat extrêmement difficile
en raison des tentatives de censure, des menaces portant sur les
carrières et même des violences physiques.
C’est l’antithèse de ce que signifie vivre dans une
société libre et démocratique. Les changements proposés à la LRG de 2004
nous sont vendus comme progressistes, mais c’est une mauvaise loi,
portant sur les pensées et les sentiments des gens. Elle risque de
compromettre les droits des athlètes féminines, l’intimité des femmes et
les initiatives culturelles et économiques visant à uniformiser les
règles du jeu pour les femmes. Je vous exhorte à voter contre cette
réforme législative.
Version originale : http://mirandayardley.com/en/how-transgender-became-the-new-black-presentation-in-parliament-on-31-october-2017/Traduction : TRADFEM
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