Le clip vidéo, Et pourtant, c’était un viol, met en
scène une victime face à des voix accusatrices qui illustrent les
réactions les plus fréquentes auxquelles doivent faire face les victimes
de viol. Tour à tour, les voix remettent en cause la réalité de son
agression, tentent de la minimiser ou de faire basculer la culpabilité
sur la femme. Des flash-backs de la scène de viol permettent au
spectateur de ne jamais douter un seul instant de la réalité de cette
agression.
« L’enjeu principal du film était d’exprimer la
double peine que subissent souvent les victimes de violences sexuelles.
Nous avons d’abord voulu souligner la violence extrême de l’acte et de
ses conséquences. Nous l’avons fait à travers lascène du viol mais aussi
avec la vulnérabilité et la douleur du personnage lors de
l’interrogatoire. Une fois cette évidence posée, les questions
deviennent peu à peu des accusations, les interlocuteurs anonymes, des
agresseurs. C’est l’autre violence, plus insidieuse et plus généralisée
qui s’exprime : le déni. »
Thibaut Oskian, réalisateur.
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