Lettre ouverte adressée au Parlement grec et aux citoyennes et citoyens de la Grèce à propos d’une proposition de loi sur « l’identité de genre »
Le gouvernement grec vient de préparer et de
soumettre au Parlement un projet de loi concernant le « changement
d’identité de genre ». Comme cette terminologie n’est pas encore
entièrement traduite ou totalement intégrée à la langue grecque, nous
souhaitons expliquer aux femmes et aux hommes de Grèce ce que signifie
la notion de genre lorsqu’elle est utilisée pour remplacer le sexe en
tant que classe juridique et ce que sont ses conséquences pour les
femmes, les enfants, la liberté d’expression et la société en général.
Nous sommes des femmes, des hommes et des
transsexuels de pays où de telles lois misogynes et homophobes
constituent déjà une réalité humiliante et menaçante, et nous
considérons qu’il est de notre devoir de prévenir nos ami.e.s grec.que.s
et les autorités grecques au sujet des changements culturels
qu’entraînera une loi sur l’identité de genre.
Le plus important de ces changements est la
destruction de toute législation offrant une protection et une égalité
aux femmes par l’effacement médical, juridique et pénal de la réalité
biologique de l’identité sexuelle. Les lois d’identité de genre limitent
également la liberté d’expression et la recherche scientifique au nom
d’une minuscule minorité de personnes souffrant des problèmes de santé
mentale que sont la dysphorie sexuelle ou l’autogynéphilie. Ces
personnes jouissent déjà de tous les droits de la personne, à
l’exception du droit à l’« auto-identification » ; mais
« l’auto-identification » n’est pas un droit de la personne et ne peut
jamais être considérée comme telle lorsque sa reconnaissance juridique a
pour effet d’effacer les droits et les protections des femmes et des
enfants et de mettre en danger la liberté d’expression fondamentale de
personnes. La société grecque, et en particulier les femmes et les
enfants grecs, souffrent déjà des mesures d’austérité imposées et nous
sommes justement préoccupées par d’autres séquelles si l’identité de
genre devient un article de loi.
* DROITS DES ENFANTS AFFECTÉS PAR LA « LÉGISLATION DE L’IDENTITÉ DE GENRE »
* DROITS DES ENFANTS AFFECTÉS PAR LA « LÉGISLATION DE L’IDENTITÉ DE GENRE »
Dans nos pays (États-Unis, Canada, Australie,
Royaume-Uni…), les enfants de plus de trois ans sont soumis à une
« transition sociale » par des parents mal orientés et terrifiés, par
des enseignant.e.s qui n’osent pas tenir tête à la propagande transgenre
qui est aujourd’hui présentée dans les écoles par des organisations de
lobbying transgenre et par des « thérapeutes » irresponsables qui sont
membres d’organisations transgenres. Il n’existe nulle part au monde de
programmes universitaires pouvant décerner un certificat à un.e
« spécialiste de l’identité de genre » : toute personne qui choisit de
travailler dans ce domaine peut s’arroger cette spécialité. En
conséquence, des enfants de moins de 10 ans se voient administrer des
agents bloqueurs de la puberté (un agoniste hormonal libérant de la
gonadotrophine, commercialisé sous la marque LUPRON). Ces médicaments,
qui provoquent des effets secondaires graves documentés chez les
patient. e. s adultes souffrant de prostatite ou d’endométriose,
bloquent la puberté normale chez ceux qu’on appelle les « enfants
transgenres », retardent le développement des caractéristiques sexuelles
secondaires et la croissance normale de leurs organes génitaux ; ils
provoquent également une stérilisation permanente ainsi que des
problèmes aux os, au cœur, au foie et au cerveau. Il n’existe aucune
étude à long terme concernant l’utilisation non indiquée de ce produit
auprès d’enfants.
L’organisation de lobbying privée « World Professional Association for Transgender Health (WPATH) », qui est financée par certaines des plus grandes sociétés pharmaceutiques multinationales, dont Bristol-Meyers-Squibb, Glaxo-Smithkline et Johnson & Johnson, a récemment publié des lignes directrices recommandant d’abaisser à neuf ans l’âge auquel les enfants pourront prendre du Lupron. Un pourcentage élevé des jeunes affecté.e.s par un diagnostic de transgenre sont également diagnostiqué.e.s comme étant sur le spectre de l’autisme, une condition qui est bien connue dans la communauté scientifique et médicale pour créer de l’insécurité sur l’identité et des idées absolutistes. Les défenseurs du transgenrisme n’ont pas semblé ralentis par ces études. Au lieu d’un traitement prudent et complet, et en violation flagrante de la Déclaration des Nations Unies sur les droits de l’enfant, ces jeunes se voient prescrire des agents hormonaux bloqueurs de puberté par des « cliniques du genre » privées et par des médecins (dont l’un a récemment été suspendu en Grande-Bretagne pour avoir diagnostiqué des enfants par internet et leur avoir prescrit des médicaments). Ce sont vraiment des eaux inexplorées et les jeunes sont les sujets de cette expérience.
L’organisation de lobbying privée « World Professional Association for Transgender Health (WPATH) », qui est financée par certaines des plus grandes sociétés pharmaceutiques multinationales, dont Bristol-Meyers-Squibb, Glaxo-Smithkline et Johnson & Johnson, a récemment publié des lignes directrices recommandant d’abaisser à neuf ans l’âge auquel les enfants pourront prendre du Lupron. Un pourcentage élevé des jeunes affecté.e.s par un diagnostic de transgenre sont également diagnostiqué.e.s comme étant sur le spectre de l’autisme, une condition qui est bien connue dans la communauté scientifique et médicale pour créer de l’insécurité sur l’identité et des idées absolutistes. Les défenseurs du transgenrisme n’ont pas semblé ralentis par ces études. Au lieu d’un traitement prudent et complet, et en violation flagrante de la Déclaration des Nations Unies sur les droits de l’enfant, ces jeunes se voient prescrire des agents hormonaux bloqueurs de puberté par des « cliniques du genre » privées et par des médecins (dont l’un a récemment été suspendu en Grande-Bretagne pour avoir diagnostiqué des enfants par internet et leur avoir prescrit des médicaments). Ce sont vraiment des eaux inexplorées et les jeunes sont les sujets de cette expérience.
Nous savons que le projet de loi grec ne compte pas
autoriser la « transition » d’enfants de moins de 18 ans. Mais nous
savons également qu’en Grèce, des jeunes sont déjà stérilisé.e.s par
l’administration de Lupron et qu’elles et ils sont soumis à une
mutilation médicale d’organes internes et externes sains, comme les
seins et les parties génitales. Tous les pays qui ont adopté de telles
lois ont vu grandir dans des proportions alarmantes le nombre
d’« enfants trans », tandis que des ONG pilotées par des militants
transgenres, comme le groupe de pression britannique « Mermaids », font
la promotion de la « transition » des enfants dans les écoles primaires
et secondaires. Au Canada, la province de l’Ontario vient d’adopter une
loi en vertu de laquelle les parents qui ne croient pas que cette
médicalisation de leur enfant soit dans son intérêt risquent d’en perdre
la garde légale. Les activistes transgenres grecs, soutenus par des
organisations transgenres internationales, font pression sur le
gouvernement grec et sur vos partis politiques pour légaliser la
« transition » des enfants.
Femmes grecques, protégez les enfants. Ne les
stérilisez pas, ne les castrez pas, ne permettez pas qu’on les ampute
d’organes sains. Des pédiatres et des psychiatres parmi les plus
éminents d’Occident connaissent et ont publié des recherches démontrant
que la majorité des enfants souffrant de dysphorie de genre dépassent ce
symptôme avec l’âge. Les hormones et la chirurgie ne sont pas la
réponse.
* DROITS DES FEMMES AFFECTÉS PAR LA « LÉGISLATION D’IDENTITÉ DE GENRE »
Dans les pays où le « sexe » en tant que catégorie
juridique est supplanté par la notion artificielle de « genre » et où la
prétendue « auto-identification » remplace la réalité objective des
caractéristiques biologiques et du consensus social sur les sexes,
c’est-à-dire où tout homme peut se déclarer femme et être accepté par
l’État en tant que tel, les femmes perdent, comme conséquence immédiate,
les droits et les protections sociales pour lesquels nous avons
combattu avec des sacrifices extrêmes depuis deux siècles.
• Les femmes perdent le droit à la protection
juridique et sociale de la maternité sous le faux prétexte que « des
hommes [c’est-à-dire des femmes qui changent l’identité de genre et sont
donc considérées comme des « hommes »] peuvent devenir enceints et
allaiter ». Cette prétention scandaleuse, qui défie toute réalité
biologique, scientifique, historique et sociale, est facilement adoptée
par les institutions, les entreprises et les organisations qui
contestent ensuite devant les tribunaux leurs obligations envers leurs
employées et par des tribunaux qui doivent se conformer à la nouvelle
législation, comme cela se produit déjà dans dix-sept États aux USA.
• Les femmes et les filles perdent des bourses
d’études destinées aux étudiantes, ainsi que des quotas d’accès aux
universités et aux emplois, car les hommes qui s’identifient comme
femmes sont légalement reconnus comme candidats.
• Les femmes et les filles sont obligées de partager
des espaces privés comme des salles de bains distinctes, des vestiaires,
etc., avec des hommes qui s’identifient comme femmes. Leur intimité
corporelle est violée et les autorités et les lois n’ont même pas le
droit de prendre en considération des dangers réels de viol,
d’exposition indécente et d’agression. Or, selon les Nations Unies, les
femmes et les filles représentent 95 % des victimes de viol. Selon la
même source universellement reconnue, 98 % des auteurs de ces crimes
sont des hommes.
• Dans les pays où les lois sur « l’identité de
genre » sont la nouvelle réalité oppressive des femmes, des crimes comme
le voyeurisme et la photographie subreptice de femmes et de filles
dévêtues ont augmenté et les femmes ne possèdent aucun recours juridique
pour les empêcher avant que ces crimes ne soient commis.
• Des femmes et des filles sont obligées de fuir les
gymnases et les piscines, comme elles le font déjà aux États-Unis et au
Canada. Des équipes sportives féminines ont été forcées d’abandonner
leurs vestiaires, car les jeunes femmes et les filles ne veulent tout
simplement pas se dévêtir devant des gens qu’elles savent être des
hommes ou être exposées à des corps masculins juridiquement redéfinis
comme féminins. Dans certains cas impliquant des femmes adultes dans des
salles de bains publiques et des vestiaires, des hommes ainsi redéfinis
ont déjà été reconnus coupables d’agressions sexuelles contre des
femmes dans leurs espaces privés, et il n’existe aucune façon de
prévenir ces incidents. Ce droit universel à l’intimité et à la modestie
est également enlevé aux femmes dans les prisons, comme nous l’avons
constaté au Royaume-Uni.
• Nous avons également vu aux États-Unis et au
Royaume-Uni des hommes n’ayant amorcé aucune évolution vers une
transition sociale ou médicale se voir offrir des lits dans des refuges
pour les femmes sans-abris et les femmes fuyant la violence conjugale.
Nous constatons aussi les résultats de l’installation d’hommes
identifiés transgenres dans les prisons pour femmes. Plusieurs des cas
les plus infâmes, comme celui du meurtrier britannique Ian Huntley,
impliquent des hommes qui ont été reconnus coupables du viol et du
meurtre de femmes et de filles. En vertu des lois sur l’identité de
genre, ces hommes bénéficient d’un accès complet aux femmes confinées
dans les prisons et les pénitenciers.
• La professeure Helen Boyd, de l’Université Lawrence
aux États-Unis, et d’autres universitaires ont écrit sur les effets
juridiques et émotionnels que subissent les femmes et les enfants quand
un mari décide de « changer de genre » sur le tard. Nous n’avons pas
encore vu d’études à long terme concernant la vie des enfants aux prises
avec la transition de leurs parents.
• Comme le vocabulaire des lois sur l’identité de
genre varie d’un territoire et d’un pays à l’autre, les organisations
juridiques et de justice pénale comme le Federal Bureau of Investigation
américain, le MI5 (Security Service) du Royaume-Uni et INTERPOL, pour
en nommer quelques-uns, sont indécis sur la façon d’étiqueter les hommes
et les femmes reconnus coupables de crimes. Cela entraîne une
distorsion flagrante des statistiques criminelles utilisées pour
comprendre et prévenir les activités criminelles, ainsi qu’une
représentation irréaliste des femmes, présentées comme coupables
d’infractions sexuelles qui sont, en fait, commises par des hommes.
* DROITS DES GAIS ET LESBIENNES AFFECTÉS PAR LA « LÉGISLATION D’IDENTITÉ DE GENRE »
* DROITS DES GAIS ET LESBIENNES AFFECTÉS PAR LA « LÉGISLATION D’IDENTITÉ DE GENRE »
N’oubliez pas s’il-vous-plaît que les pays où
l’homosexualité est traitée comme un crime capital, comme l’Iran, ont
légitimé depuis plusieurs décennies la réassignation chirurgicale de
genre : la transition y est en pratique le visage de l’homophobie et de
l’eugénisme anti-gay. Le transgenrisme est de ce fait un mouvement
profondément homophobe. Des organisations homosexuelles et lesbiennes
luttent contre le transgenrisme et militent pour le retrait de la lettre
T du mouvement LGBT et de son acronyme. Le fait d’inciter à une
transition des jeunes enfants et des adolescents qui ne se conforment
pas à des attentes sexistes est en soi homophobe.
Nos sœurs lesbiennes sont particulièrement menacées
par les activistes trans ; soumis à leur pression, le média social
Facebook a fermé des comptes identifiés au lesbianisme et bâillonné des
groupes de lesbiennes. Des trans-activistes organisent des
« séminaires » pour enseigner à des personnes queer et à des « femmes
trans munies de pénis » comment briser la résistance des lesbiennes à
des rapports intimes avec des personnes au corps masculin ;
l’orientation sexuelle de nos sœurs lesbiennes est ridiculisée et leur
liberté sexuelle et humaine est attaquée par les hommes « trans » qui
souhaitent être perçus comme des « des femmes et des lesbiennes ». Des
militants transgenres ont déjà fait campagne contre le célèbre Festival
de musique des femmes du Michigan et en ont imposé l’abandon, ils ont
utilisé des menaces de violence physique pour exclure les lesbiennes de
la Dyke March of Chicago, et ont adressé des menaces odieuses et harcelé
publiquement des leaders lesbiennes comme Cathy Brennan…
Lesbiennes et homosexuels grecs, ne laissez pas nos
sœurs lesbiennes et nos frères homosexuels perdre les droits pour
lesquels nous avons lutté si fort pendant des décennies.
* LIBERTÉS D’EXPRESSION ET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE AFFECTÉES PAR LA « LÉGISLATION D’IDENTITÉ DE GENRE »
Nous voulons rappeler aux femmes et aux hommes de
Grèce que partout dans le monde, des universités ont été obligées par
leurs bailleurs de fonds de rebaptiser leurs « Départements d’études
féminines » pour en faire des « Départements d’études de genre ». Au
cours de la dernière décennie, nous avons vu dans nos pays la création
de disciplines académiques dédiées aux « études transgenres et
programmes de santé de transition », financées par des
multimillionnaires trans bien connus, comme « Jennifer » Pritzker. Dans
le même temps, la liberté de recherche scientifique subit des attaques.
La nouvelle loi canadienne C-16 a ouvert la voie à des poursuites contre
des universités qui enseignent le darwinisme et la biologie évolutive.
Des scientifiques éminents ont en vain essayé d’expliquer ce danger réel
au Sénat canadien. Cette semaine encore, l’Université de Bath du
Royaume-Uni a rejeté un projet de recherche sur les femmes qui s’étaient
précédemment identifiées comme trans et qui, après avoir subi des
« traitements », y compris des mastectomies, des hystérectomies et des
injections de testostérone, ont décidé de recommencer à vivre comme
femmes. On a justifié ce rejet sous prétexte que « s’engager dans une
recherche potentiellement « politiquement incorrecte » constitue un
risque pour l’Université […] Des attaques lancées sur les médias sociaux
peuvent ne pas être confinées au chercheur, mais peuvent impliquer
l’Université. »
Des psychiatres, des psychologues, des
psychanalystes, des pédiatres, des endocrinologues et des biologistes
sont présentement attaqués. Quand ils osent publier des recherches qui
ne plaisent pas aux trans-activistes, des attaques, des menaces et une
« indignation sociale » orchestrée dans les médias ridiculisent et
stigmatisent ces éminent.e.s scientifiques en les qualifiant de
« transphobes », d’« alt-right » ou de « réactionnaires ». L’activisme
transgenre n’épargne pas non plus les sciences sociales et la
philosophie : en mai dernier, la revue académique de philosophie HYPATIA
a été forcée par un tel mouvement d’indignation orchestrée à supprimer
un article qui avait comparé le transgenrisme à la nouvelle mode du
« transracialisme ». Mais, quelles sont nos valeurs sociales ? Comment
maintenir une culture de la raison en l’absence d’une diversité de
voix ?
Toute discussion sur la validité de la notion de « genre » ou sur les conséquences des lois sur l’identité de genre est violemment censurée par les trans-activistes. Il y a deux semaines, à Hyde Park, à Londres, des trans-activistes ont attaqué un groupe de femmes réunies pour assister à une réunion sur le sujet, et ont frappé à plusieurs reprises une femme de 60 ans. Les attaquants étaient trois jeunes hommes.
Toute discussion sur la validité de la notion de « genre » ou sur les conséquences des lois sur l’identité de genre est violemment censurée par les trans-activistes. Il y a deux semaines, à Hyde Park, à Londres, des trans-activistes ont attaqué un groupe de femmes réunies pour assister à une réunion sur le sujet, et ont frappé à plusieurs reprises une femme de 60 ans. Les attaquants étaient trois jeunes hommes.
On trouve sur Internet plusieurs vidéos
de cette agression de femmes commise par des trans-activistes masculins
le 13 septembre à Hyde Park.
Mais tout aussi importante que cette censure
scientifique est l’effacement des mots, le règne d’une police
linguistique que les trans-activistes veulent imposer. Déjà dans les
provinces canadiennes, dans certains États des États-Unis, au
Royaume-Uni et ailleurs, la liberté d’expression est convertie en
discours imposé au nom de ce qu’on appelle « l’interdiction de
mégenrer » les trans. Il est interdit dans ces territoires d’utiliser le
pronom correspondant à la classe sexuelle d’une personne qui
« s’identifie » comme étant du sexe opposé. En conséquence, des
organisations féministes et celles qui défendent les droits reproductifs
des femmes retirent déjà le mot « femmes » de leur matériel
promotionnel et didactique. Des organisations telles que Planned
Parenthood, créées et financées au fil des décennies par et pour les
femmes, utilisent maintenant le terme « non-mâle » en référence aux
patientes qui utilisent leurs services. Des femmes qui s’entraînaient
pour devenir sages-femmes ont été invitées à quitter un séminaire
éducatif au début de l’année 2017 pour avoir refusé de désigner une
femme en travail comme un « non-mâle ».
Le transgenrisme et sa légalisation (avec pour conséquence l’effacement du sexe en tant que catégorie juridique et constitutionnelle) exigent un changement énorme dans la signification des mots ainsi qu’un recours à de nouveaux mots, tout en utilisant le pouvoir de l’État pour faire accepter cette nouvelle langue, une langue que seule une minuscule minorité de la population veut imposer. Il s’agit de nouveaux articles ou pronoms qui devraient être acceptés et utilisés au gré de « l’auto-identification » de chacun.e, et de nouvelles significations de mots qui sont pourtant essentiels à la construction du soi et aux réalités psychologiques de tout être humain, ainsi qu’à la construction de notre soi collectif comme société. Cette imposition par la loi, la police et les tribunaux exige que toutes les personnes mentent à propos de la réalité où elles vivent. Elle exige que nous mentions sur ce qu’est une femme, ce qu’est un homme, et sur la façon dont fonctionne la reproduction humaine. Cela exige de nous tou.te.s un mensonge sur la façon dont les sociétés humaines ont été construites. Cela exige de nous tou.te.s un mensonge à propos de toute réalité matérielle et cognitive qui fait de nous des êtres humains. Ces nouveaux mots imposés pervertissent notre réalité humaine, notre mémoire collective, nos cultures et notre histoire humaine. À New York, par exemple, la loi protège maintenant plus de 30 « identités de genre » dont la plupart ne sont pas définies ou codifiées dans la loi, mais qui sont associées à une amende de 250 000 $ pour quiconque les « mégenre ».
Le transgenrisme et sa légalisation (avec pour conséquence l’effacement du sexe en tant que catégorie juridique et constitutionnelle) exigent un changement énorme dans la signification des mots ainsi qu’un recours à de nouveaux mots, tout en utilisant le pouvoir de l’État pour faire accepter cette nouvelle langue, une langue que seule une minuscule minorité de la population veut imposer. Il s’agit de nouveaux articles ou pronoms qui devraient être acceptés et utilisés au gré de « l’auto-identification » de chacun.e, et de nouvelles significations de mots qui sont pourtant essentiels à la construction du soi et aux réalités psychologiques de tout être humain, ainsi qu’à la construction de notre soi collectif comme société. Cette imposition par la loi, la police et les tribunaux exige que toutes les personnes mentent à propos de la réalité où elles vivent. Elle exige que nous mentions sur ce qu’est une femme, ce qu’est un homme, et sur la façon dont fonctionne la reproduction humaine. Cela exige de nous tou.te.s un mensonge sur la façon dont les sociétés humaines ont été construites. Cela exige de nous tou.te.s un mensonge à propos de toute réalité matérielle et cognitive qui fait de nous des êtres humains. Ces nouveaux mots imposés pervertissent notre réalité humaine, notre mémoire collective, nos cultures et notre histoire humaine. À New York, par exemple, la loi protège maintenant plus de 30 « identités de genre » dont la plupart ne sont pas définies ou codifiées dans la loi, mais qui sont associées à une amende de 250 000 $ pour quiconque les « mégenre ».
Les femmes, en particulier, perdent le vocabulaire et
les mots pouvant désigner notre oppression, parce que cette oppression,
depuis les débuts de l’humanité, était et demeure basée sur notre rôle
dans la reproduction humaine et dans la perception de nos fonctions
corporelles. Les femmes ont été réduites, par le patriarcat, à leurs
fonctions corporelles : nos capacités intellectuelles, nos
caractéristiques psychologiques, notre intégrité morale et notre
stabilité mentale ont été imaginées comme étant absolument influencées
par nos fonctions corporelles. Nous étions méritoires lorsque soumises
au destin maternel et à la sexualité masculine pour produire des
héritiers à nos maris, et nous étions vicieuses lorsque ces mêmes
fonctions corporelles n’étaient pas adéquatement contrôlées, nous
amenant à être taxées d’hystérie et de folie, un danger pour nous-mêmes,
nos familles et l’ordre social.
Selon des statistiques assemblées par les Nations
Unies, 98 % des violeurs sont des hommes et 95 % des victimes de viol
sont des femmes. Selon les statistiques de l’Union Européenne, 32 000
femmes ont été tuées entre 2009 et 2016 par leurs maris ou leurs
partenaires. Selon ces mêmes statistiques officielles, 1 femme sur 3
sera victime d’agression au cours de sa vie. Comment allons-nous parler
de la violence dont nous souffrons, si le mot femme ne désigne plus une
« FEMME » ? Comment allons-nous décrire nos agresseurs et comment la
culture comprendra-t-elle ce que les femmes endurent si le mot homme ne
signifie plus un « HOMME » ? Comment allons-nous faire respecter notre
dignité humaine si le mot « vagin » est remplacé par « trou avant »
(comme le recommande actuellement l’organisation LBGT Human Rights
Campaign) et si la loi accepte l’existence légale de « vagins
masculins » ou de « pénis féminins » ? Rappelez-vous que dans la plupart
des pays, le viol est légalement défini comme la pénétration imposée
d’un vagin par un pénis. Devons-nous réellement croire que des femmes
ont des pénis et qu’elles violent d’autres femmes ?
Depuis ses origines, le féminisme n’a jamais cessé
d’exiger le droit à l’autodétermination pour les femmes qui ont subi des
milliers d’années d’oppression et ont vu leur oppression justifiée par
la « science masculine », la théologie masculine, l’art masculin et
l’idéologie masculine.
Les femmes ont souffert (comme aussi les hommes) de
stéréotypes de genre rigides et erronés. Parce que c’est précisément ce
que recouvre la notion de « genre » : des stéréotypes et des rôles
sociaux rigides. Les transgenres M à F ont ridiculisé la condition des
femmes en recréant un portrait pornographique et humiliant de la
« féminité ». Députées et députés du Parlement grec, la loi que vous
allez discuter aura pour effet de légaliser ces stéréotypes faux et
oppressifs. Elle légalisera l’idée qu’« être femme est une impression »,
un costume à porter, un masque sous lequel se cache une non-personne.
Cette loi effacera la réalité du sexe et de toute l’histoire humaine, de
la culture humaine, du langage humain et de la réalité humaine, pour
promouvoir l’idée aliénante qu’est femme une personne qui peut se payer
des hormones, une chirurgie esthétique, des perruques et du maquillage
pour actualiser un « stéréotype féminin ». Cette loi ignore et efface de
la constitution grecque la réalité même que si deux personnes ont des
relations sexuelles, seule la femme biologique peut être imprégnée.
Cette loi ignore et efface de la constitution grecque la réalité même
que connaissent tous les violeurs, à savoir qu’une femme n’est pas une
impression, mais une adulte de sexe féminin dont les sentiments et le
vécu peuvent être constamment ignorés. Si vous n’êtes pas certain de ce
qu’est une femme est, demandez-le à vos mères !
Texte adressé au président de la République hellénique aux député. e.
s du Parlement hellénique aux femmes, hommes et transsexuel.le. s de
GrèceN’EFFACEZ PAS LES FEMMES.
N’EFFACEZ PAS LA RÉALITÉ MATÉRIELLE HUMAINE.
Les 494 signataires à ce jour de cette lettre ouverte vous invitent à la cosigner au https://www.ipetitions.com/petition/dont-erase-women-open-letter-to-the-greek en vous inscrivant sur le site WWW.IPETITIONS.COM
Traduction : TRADFEM
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