LA GRANDE ARNAQUE DU « TRAVAIL DU SEXE » : COMMENT DES LOBBYISTES DU SIDA SE SONT JOINTS AU COMBAT EN TANT QUE PROXÉNÈTES DE LA PROSTITUTION
PAR JULIE BINDEL
Une militante à demi-nue du groupe de défense des droits des femmes, FEMEN, crie des slogans où elle proteste contre la prostitution à Kiev, en Ukraine, le 21 juin 2012. (Photo : REUTERS / GLEB GARANICH)
Traduction : TRADFEM, avec l’accord de l’autrice
Des personnes manifestent pour protester contre
l’arrestation du personnel de bureau du service d’escortes masculines
Rentboy.com, devant la Cour fédérale de Brooklyn, à New York, le 3
septembre 2015. (Photo : REUTERS / MIKE SEGAR)
Voici un extrait du livre The Pimping of
Prostitution : Abolishing the Sex Work Myth, de Julie Bindel, publié par
Palgrave Macmillan et qui paraît le 28 septembre.
Le mouvement VIH / sida est largement perçu comme
mettant l’accent sur les droits civils et les soins de santé pour des
groupes vulnérables. La perception populaire est que ce mouvement se
compose d’activistes sensibles aux droits des personnes, d’experts
médicaux et de scientifiques, qui recherchent les meilleures méthodes de
prévention et éventuellement un remède pouvant guérir le sida. Ce qui
est beaucoup moins connu est que le mouvement du sida et les énormes
sommes d’argent qui lui sont attachées ont fait plus pour façonner la
politique, la pratique et la législation sur le commerce international
du sexe que tout autre mouvement de l’histoire.
Des sommes pharamineuses ont été versées dans des
programmes de « sécuri-sexe » destinés aux acheteurs de sexe. En
d’autres termes, des efforts considérables ont servi à aider des hommes à
continuer à payer pour du sexe. En effet, sans le soutien de l’approche
dite de « réduction des méfaits » du VIH / SIDA, le lobby
pro-dépénalisation, y compris des organisations comme Amnesty
International (IA), n’aurait certainement pas gagné autant de terrain.
Les arguments des activistes et des experts du SIDA
en faveur d’une décriminalisation générale de l’industrie du sexe sont
simples mais horriblement déficients. Ces personnes et organisations
crient à tous vents que si l’on mettait fin à toutes sanctions pénales
contre le commerce du sexe, y compris pour le proxénétisme, la tenue de
bordels et l’achat de sexe, les taux de VIH chuteraient. Je vais
explorer et disséquer ces prétentions du mouvement pro-dépénalisation et
examiner de près les relations entre le monde du VIH et le lobby
pro-prostitution. Je soutiens que l’approche de la réduction des méfaits
est préjudiciable pour les femmes qui sont dans l’industrie du sexe et
qu’en fait, elle multiplie les violences à leur égard.
Au début de la crise du sida au milieu des années 80,
de l’argent a été fourni à deux groupes particuliers de l’hémisphère
Nord : les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et les
femmes impliquées dans la prostitution dans la rue. De façon
compréhensible, les hommes homosexuels étaient en première ligne des
organismes de bienfaisance et des interventions de services de santé, et
certains d’entre eux ont créé des organisations qui ont tenté de
traiter de façon holistique avec les groupes les plus à risque. En
conséquence, de nombreux projets consacrés à la prévention et au
traitement du VIH ont été gérés par des hommes homosexuels, y compris
ceux dont la clientèle était composée de femmes présentes dans le
commerce du sexe.
En raison de la stigmatisation associée au sida
provoquée par l’intolérance anti-gay et l’information déficiente
véhiculée par les gouvernements et des organisations religieuses, de
nombreux projets consacrés à ce problème ont eu des activités de
sensibilisation et de lobbying. Les séropositifs ont fréquemment été
qualifiés d’« artisans de leur propre malheur ». Le chef de police du
Grand Manchester, James Anderton, par exemple, les a qualifiées de
« captifs d’un tourbillon septique de leur propre fabrication ».
Malheureusement, les opinions libertariennes
masculines des gays ont exercé une influence déterminante sur le
discours, associant habituellement la « sécurité » avec le « moralisme »
en réaction à toute analyse du « sexe et de la sexualité ». Plutôt que
de critiquer l’industrie du sexe comme un mode de vie dangereux pour les
personnes impliquées, le message transmis au grand public et aux
utilisateurs de services s été celui d’une prétendue réduction et
minimisation des méfaits. Le préservatif a été présenté comme une
panacée, et l’on a négligé les occasions d’examiner les dangers de
l’industrie du sexe.
Échapper à la prostitution
Andrew Hunter, un homme gay né en 1968 dans le
Queensland, en Australie, a quitté la maison à 17 ans pour vivre dans
les squats du quartier Gunnery, à Sydney, où habitaient des gens
identifiés à la culture alternative « queer », y compris bon nombre de
personnes considérées comme des exclus. Hunter s’est impliqué dans la
prostitution de rue à Sydney, et à 19 ans, il a déménagé à Melbourne, où
il s’est prostitué dans le quartier mal famé de St-Kilda.
Avant son décès en 2013, Hunter est devenu président
du Global Network of Sex Work Projects (Réseau mondial de projets de
travail du sexe – NSWP), responsable des programmes et politiques pour
le Asia-Pacific Network of Sex Workers (Réseau Asie-Pacifique des
travailleurs du sexe – APNSW) et un membre du Groupe consultatif sur le
VIH et le travail sexuel du Programme commun des Nations Unies sur le
VIH / SIDA (ONUSIDA). Pendant sa période d’activisme, Hunter a fait
campagne pour faire décriminaliser le commerce du sexe et considérer la
prostitution comme un travail. Il a ouvertement soutenu des
organisations telles qu’ONU Femmes, en envoyant un message de soutien à
sa position sur le « travail du sexe en tant que travail » quelques mois
avant sa mort. Avec le Prostitutes Collective of Victoria (PCV), Hunter
a lancé le premier service de sensibilisation masculin à St-Kilda et un
programme de distribution de seringues.
Parlant de sa période de prostitution à St-Kilda,
Hunter a déclaré : « Heureusement, j’ai été sauvé par les agents de
sensibilisation du PCV plutôt que par les dames de l’Ordre de St Mary
qui distribuaient des sandwiches. » Mais en fait, le PCV, fondé en 1978
par Cheryl Overs, une militante des droits des « travailleuses du sexe »
a fait tout sauf « sauver » les personnes impliquées dans le commerce
du sexe. Leur permettre d’échapper à la prostitution n’a jamais été l’un
de ses objectifs.
En tant que leader du PCV, Overs représentait
l’industrie du sexe sur le Groupe de travail sur la prostitution du
ministère australien de la planification, qui a conseillé au
gouvernement de Victoria la politique ayant mené à la décriminalisation
de la prostitution pratiquée à l’intérieur, y compris l’activité des
proxénètes, des propriétaires de bordels et toutes les autres tierces
parties profitant de cette industrie. Le PCV a rapidement pris le
leadership du débat sur le sida. En 1988, le PCV a accueilli la
Conférence sur le débat concernant la prostitution et le sida à
Melbourne, qui a conduit à la formation de la fédération
pan-australienne des organisations de « droits des travailleurs du
sexe » : la Scarlet Alliance.
En 1989, Overs a commencé à faire campagne en Europe,
en débutant sa carrière de l’autre côté du monde en tant que
conseillère du Programme mondial sur le sida à l’Organisation mondiale
de la santé, en contribuant aux conférences et publications
internationales sur le sida telles que AIDS in the World du Harvard AIDS
Institute, et en aidant à créer le Conseil international des ONG de
lutte contre le sida (ICASO). Déjà à cette époque, les mondes de la
prostitution et du sida n’en faisaient plus qu’un, tant en termes
d’idéologie qu’au niveau des politiques.
Lors de la Conférence des opportunités pour la
solidarité des ONG du VIH / sida tenue en 1992 à Paris, Overs et Paulo
Henrique Longo ont fondé le NSWP. En 2004, le NSWP a condamné la
résolution des Nations Unies contre la prostitution et la traite des
êtres humains en la qualifiant de « contreproductive à des programmes
efficaces de prévention du VIH / SIDA dans le monde entier ». Leur point
de vue a été partagé par des centaines d’individus et d’organisations
qui ont signé en 2005 une lettre d’opposition à cette résolution
adressée au président des États-Unis. La vice-présidente du NSWP,
Alejandra Gil, qui a également coprésidé le Groupe consultatif d’ONUSIDA
sur le VIH et le travail du sexe et le Groupe mondial de travail sur la
politique du VIH et du travail du sexe, a été arrêtée pour trafic
sexuel en 2015 et condamnée à 15 ans d’incarcération.
Une femme attend dans la discothèque de Pascha à
Salzbourg, en Autriche, le 16 juin 2015. Les arguments des militants et
des experts du SIDA pour la décriminalisation globale du commerce du
sexe sont simples mais horriblement déficients. (Photo : REUTERS /
LEONHARD FOEGER)
Overs demeure active dans l’univers pro-prostitution
et du sida. En 2012, elle a prononcé un discours d’ouverture à la
Conférence internationale sur le sida et, la même année, a fait une
présentation sur les « droits des travailleurs du sexe » au Conseil des
droits de l’homme de l’ONU (CDHONU). Elle est actuellement chercheur
honoraire à l’Université de Sussex au Royaume-Uni, la même qui accueille
un certain nombre d’universitaires pro-prostitution qui nient la
réalité du trafic sexuel.
Depuis la fin des années 1980, la plupart des
politiques concernant la prostitution sont déterminées par le
financement dévolu au sida, notamment par la Fondation Bill et Melinda
Gates et par l’Open Society Foundation (OSF), fondée par le
multimilliardaire George Soros. Il ne fait guère de doute que le
financement lié au sida a pesé lourd dans la prestation de services et
les politiques en matière de prostitution et de commerce du sexe, dans
un monde où Rupert Murdoch contrôle les médias, et Bill et Melinda Gates
et l’OSF contrôlent le discours sur la prostitution. L’OSF n’est pas
seulement un généreux bailleur de fonds d’AI, d’Human Rights Watch (HRW)
et d’ONUSIDA, mais aussi d’un certain nombre de groupes de pression
pro-prostitution dans le monde entier. Soros est le principal soutien
financier du lobby pro-légalisation dans le monde ; son organisation est
ouvertement pro-légalisation et il a subventionné des rapports sue
lesquels AI s’est appuyé afin de soutenir leur position. L’OSF a fait
des dons à ONUSIDA et au PNUD (Programme des Nations Unies pour le
développement) qui, tout en prétendant qu’ils sont des institutions
indépendantes, reconnaissent « le généreux soutien financier » de l’OSF.
Ce financement a eu des impacts sur la législation : l’ODF subventionne
le groupe de pression Sex Workers’ Alliance Ireland, qui fait campagne
contre le modèle nordique de pénalisation des acheteurs, et soutient la
militante Laura Lee dans sa tentative de faire réformer la loi
abolitionniste adoptée en Irlande du Nord.
HRW n’avait d’abord pas de politique sur la
criminalisation et la dépénalisation, mais cette organisation a
récemment pris les armes en faveur de la dépénalisation totale,
peut-être sous l’influence d’un financement reçu de Soros, qui leur a
notamment donné en 2010 une subvention de 100 millions de dollars sur
dix ans. Le NSWP est également financé par l’OSF.
Les données les plus récentes, datant de 2013,
montrent que 56 ONG ont investi 9,6 millions de dollars (8 millions
d’euros) dans des projets pro-prostitution et de promotion de sa
décriminalisation. Les cinq principaux donateurs étaient l’Open Society
Initiative, la Ford Foundation, l’American Jewish World Service, le Red
Umbrella Fund et Mama Cash (un fonds pro-prostitution pour les femmes
basé aux Pays-Bas). Sur ces 9,6 millions de dollars, 3,6 millions ont
été investis en santé, 1,68 million en services juridiques et les autres
5,3 millions ont été dépensés en activités de plaidoyer et de lobbying
politique ; en d’autres termes, on a mis un énorme accent sur la
promotion de la dépénalisation au-delà de l’aide pratique à long terme
pour les femmes prostituées, comme les services de santé et la réduction
de la pauvreté.
La Fondation Ford a été signalée comme le principal
donateur auprès des organisations pro-prostitution, la subvention
moyenne de la Fondation Ford aux organisations de « travailleurs du
sexe » dépassant 100 000 $. La Ford Foundation a été l’un des principaux
partisans (avec Mama Cash et l’Association pour les droits de la femme
et le développement [AWID]) de la série d’articles « Women’s Rights and
Gender Equality in Focus » publiée par The Guardian en février 2014.
L’American Jewish World Service (AJWS) soutient que
les femmes qui critiquent la prostitution en tant qu’institution de
violence masculine ne sont pas féministes et ne sont pas meilleures que
les racistes et les fanatiques homophobes. L’AJWS est l’un des
principaux bailleurs de fonds des activités de plaidoyer par et pour les
activistes pro-prostitution. Il offre actuellement 500 000 $ par année
en subventions à 17 organisations qui soutiennent les droits des
« travailleurs du sexe » dans huit pays en développement.
Une militante à demi-nue du groupe de défense des droits des femmes, FEMEN, crie des slogans où elle proteste contre la prostitution à Kiev, en Ukraine, le 21 juin 2012. (Photo : REUTERS / GLEB GARANICH)
Fondée en 1985, l’organisation Red Thread est devenue
l’une des voix les plus vigoureuses en faveur de la normalisation du
« travail du sexe » comme forme légitime d’emploi. Une grande partie de
sa publicité est venue de l’attention médiatique entourant de deux
« Congrès de Putains » qu’elles ont organisés. Leur argumentation
ressemble à celle du Collectif anglais des prostituées et de la Sex
Workers Open University (Université ouverte des travailleuses du sexe)
au Royaume-Uni. Au cours de ses premières années, cette organisation
était financée à 100 p. 100 par le gouvernement (malgré sa revendication
du statut d’ONG) et une grande partie de ce financement gouvernemental a
été consacré à l’ouverture de The Red School, où de nouvelles
prostituées apprenaient à mieux desservir des clients masculins.
Le Red Umbrella Fund est, pour sa part, composé d’un
réseau mondial de projets « travailleurs du sexe ». Il dit « renforcer
et assurer la pérennité du mouvement des « droits du travailleur du
sexe » en catalysant de nouveaux fonds pour les organisations dirigées
par les travailleurs du sexe et leurs réseaux nationaux et régionaux ».
Le Red Umbrella Fund a été soutenu financièrement par six grandes
fondations : AJWS, Comic Relief, la Fondation Levi Strauss, le MAC AIDS
Fund, Mama Cash et l’OSF. Depuis sa création en 2012, elle a donné 63
subventions aux organisations de défense des droits des travailleurs du
sexe dans 42 pays. Le Fonds ne fournit des subventions qu’aux
organisations « dirigées pour et par les travailleurs du sexe » et
refuse de considérer les demandes de subvention d’organisations
abolitionnistes, quelles que soient les circonstances.
Les ONG de lutte contre le sida sont également aptes à
lever des montants extraordinaires d’argent grâce à des événements de
charité ad hoc, des campagnes de charité périodiques et des versements
directs reçus de donateurs privés. Étrangement, les ONG liées au sida
ont découvert en la misogynie un moyen très utile de susciter les dons.
En Australie, par exemple, la Fondation Bobby Goldsmith (BGF) est un
important organisme caritatif à l’origine d’activités de plaidoyer et de
recherche sur le SIDA. Le patron de BGF est le juge Michael Kirby, qui
est sans aucun doute le plus important des défenseurs australiens des
droits de la personne. Mais le juge Kirby est également le patron de
Touching Base, une organisation qui soutient que les hommes handicapés
ont un droit humain fondamental à l’utilisation de femmes prostituées.
Gâteau raciste
Le BGF accueille un concours annuel de gâteaux, où
les gâteaux donnés sont vendus au plus offrant. C’est un événement très
couru sur le calendrier des VIP de la collectivité réunie autour du sida
et de l’industrie du sexe. Je suis informée de manière fiable, par une
amie australienne, qu’aucune année ne s’est écoulée sans que ces gâteaux
n’aient présenté les femmes comme des cibles de violence et
d’humiliation. En 2008, le plus célèbre de ces gâteaux a représenté
Paris Hilton qui, à l’époque, purgeait une peine d’emprisonnement pour
possession de drogue, dans une situation où elle était sodomisée par une
prisonnière lesbienne noire tatouée et sanglée d’un godemiché sous les
yeux horrifiés d’un chien miniature derrière les barreaux d’une prison.
Ce gâteau vil, sexiste et raciste, qui s’est vendu 7 000$, a remporté le
premier prix et reste le gâteau le plus cher que la BGF ait jamais
vendu ; et pas la moindre plainte n’a été déposée à ce sujet.
Les acteurs clés de la politique entourant la
prostitution sont les mêmes acteurs clés que ceux qui orientent de la
politique du sida. Cela met en évidence le caractère commun des
compétences et du peu de compréhension de la soi-disant réduction des
risques comme remède aux violences masculines contre les femmes et les
jeunes filles. Par exemple, le député Tim Barnett, le responsable de la
décriminalisation de la prostitution en Nouvelle-Zélande par le biais de
son projet de loi d’initiative parlementaire, est un gay ayant des
liens étroits avec des organisations pro-prostitution au Royaume-Uni.
Après sa prise de retraite de la politique, il a occupé des rôles de
premier plan dans des organisations de lutte contre le SIDA en Afrique
du Sud, où il a travaillé en étroite collaboration avec le Dr Nothemba
(Nono) Simelela. Simelela, le conseiller en politique du sida le plus
respecté en Afrique du Sud, est une personne fascinante digne d’une
enquête plus approfondie.
L’Agence des États-Unis pour le développement
international (USAID) est le plus important bailleur de fonds d’ONG
affilié à un gouvernement au monde, avec 22,3 milliards de dollars
alloués pour être distribués à diverses organisations. Historiquement,
l’USAID a limité ses fonds aux ONG qui s’opposaient officiellement et
publiquement à la prostitution et au trafic sexuel avec l’exigence que
tous les bénéficiaires de dons signent un engagement anti-prostitution
avant la libération des fonds.
En 2005, l’Open Society Initiative (OSI) (une
véhémente partisane de la prostitution) a traduit l’agence USAID devant
des tribunaux en alléguant que demander aux ONG de signer un engagement
anti-prostitution pour recevoir un financement équivalait à un déni de
liberté d’expression aux termes du Premier amendement de la Constitution
américaine ; l’OSI a remporté ce litige. Bien que la validité et
l’utilité de cet engagement aient été contestées par les deux camps du
débat sur la prostitution, ce succès de la contestation de l’OSI
démontre combien d’argent et de temps ils possèdent et sont disposés à
mettre au service de la promotion de la prostitution.
Julie Bindel est journaliste et militante féministe,
et écrit sur la violence à l’égard des femmes et des filles, en visitant
autant de pays où on lui permet de se rendre pour enquêter à ce sujet.
Version originale : http://www.newsweek.com/great-sex-trade-swindle-how-aids-campaigners-joined-fight-pimp-prostitution-668359Traduction : TRADFEM, avec l’accord de l’autrice
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