Féministe, solidaire contre tous les fascismes

Le terrorisme, c’est le patriarcat.

Le terrorisme de Daesh, contre lequel se battent les combattantEs Kurdes depuis des mois, a aujourd’hui frappé la Belgique.
A cette heure, on décompte 34 personnes assassinées, au moins 230 autres blessées par les islamo-fascistes, et combien de victimes survivantes très gravement traumatisées et de proches sous le choc ?! ‪
Les obscurantistes de Daesh, les commendataires revendiqués de cette action terroriste barbare, avaient un but : tuer le maximum de gens en un minimum de temps. Mais l’EI ne nous vise pas pour ce que nous faisons, mais pour ce que nous sommes : libres, laïcs, et de bons vivants.
L’extrême droite religieuse, comme l’extrême droite nationaliste (attaques en Allemagne, Norvège, etc), sème la terreur un peu partout dans le monde.
#JeSuisBruxelles #JeSuisBeyrouth #‎JeSuisKénian‬ ‪#‎JeSuisGarissa‬ #JeSuisParis #JeSuisNigeria #JeSuis..
#FuckTerrorism



Les Kurdes partagent la douleur du peuple belge victime dela barbarie daeshienne
Combien de victimes de la barbarie fasciste vivent dans ce climat d’horreur, à chaque heure de leur vie en Syrie ou au Kurdistan, en Irak, en Algérie, au Soudan, en Afghanistan et ailleurs ?
Ne concédons à aucun amalgame mais résistons avec ce qui nous unit au delà des frontières : l’amour plus fort que la haine.
Condoléances aux familles, aux amis et aux proches des victimes,
Soutien total aux belges face à ce terrorisme abject, soyons solidaires !


Les habitants et hôtels de Bruxelles se sont mobilisés sur les réseaux sociaux avec le hastag #portesouvertes.
Comme lors des attentats de Paris du 13 novembre dernier, les personnes qui le désirent s’annoncent spontanément pour accueillir quiconque ne se trouve pas en sécurité.
D’autres messages de soutien sont actuellement relayés sur les réseaux sociaux où les internautes français soutiennent les belges dans ces épreuves difficiles.
Féministe et solidaire contre TOUS les fascismes
Le terrorisme, c’est le patriarcat.
Soit il faut changer radicalement les règles qui ne provoquent que des catastrophes. Soit il faut employer des moyens encore plus violents pour les imposer. Dans le premier cas, le monde peut changer de façon positive. Dans le second, il ne changera pas et continuera sa course vers toujours plus de discriminations et de violences.
Les islamistes ont choisi la seconde option, sans que l’Europe ne lui oppose une réelle résistance. Intérêts et patriarcat obligent. Et parfois même, sous l’oeil bienveillant d’une partie de la gauche radicale. Mais comment construire un monde juste, si le système de domination le plus extrême, le patriarcat, continue à régner dans la première cellule sociale, la famille, pour étendre sa virilité vers un terrorisme religieux, réactionnaire, machiste et pour le coup, un terrorisme mortifère contre les masses qui ont fait le choix de la laïcité, de l’égalité et de la liberté ?
Faire couler le sang est toujours plus spectaculaire que le libéralisme financier, bâti également sur l’ordre patriarcal. A partir de la première inégalité femmes/hommes peuvent s’épanouir toutes les oppressions, tous les systèmes de domination, toutes les formes de violences sanglantes. Ne restons pas dans le piège de cette division. Ne restons pas transit derrière la peur et la résignation face à la haine machiste. Un monde meilleur est possible.
Les femmes, premières victimes des conflits, des inégalités, du recul des libertés, portent aussi des résistances et des alternatives. L’expérience de la solidarité au quotidien, pour la survie, a inspiré des initiatives construites. Beaucoup de femmes dans le monde ne veulent plus panser les plaies et parer aux urgences, mais devenir forces d’action. Elles en ont les compétences.


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