par Rebecca MOTT, sur son blog
Wow ! Un jour dans l’océan de propagande pro-travail du sexe !
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Version originale : https://rebeccamott.net/2017/10/05/no-prostitution-day/
Traduction : https://tradfem.wordpress.com/2017/10/06/aujourdhui-cest-la-journee-internationale-de-non-prostitution/
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Wow ! Un jour dans l’océan de propagande pro-travail du sexe !
Un jour pour tenir tête à la demande masculine de personnes prostituées.
Un jour pour pleurer les viols, les tortures et les meurtres massifs et incessants des prostituées.
Un jour pour parler du traumatisme, des suicides et des blessures internes / externes qui sont les réalités des prostituées.
Un jour pour dire que ce ne sont pas les drogues qui
poussent le plus de gens à la prostitution – aucune drogue ne devient
une façon de rester en vie en engourdissant et en détruisant la réalité
d’être transformé en jouet sexuel sous-humain.
Un jour pour pleurer le fait que tant de jeunes
filles privées d’accès à l’estime d’elles-mêmes, souvent par des années
de négligence, de violences et d’isolement, constituent le réservoir
auxquels s’alimentent les profiteurs de l’industrie du sexe.
Un jour de non-prostitution est censé pallier la
pauvreté des femmes ? Pas quand les macs volent leur argent et pas quand
aucune somme d’argent ne peut jamais suffire à mettre fin au
traumatisme d’une vie en raison des viols en série et de la torture.
Un jour à dire à haute voix que les traumatismes
complexes sont le seul cadeau offert aux femmes qui en sortent. Un
traumatisme pire que celui de la plupart des soldats ayant servi en
première ligne.
Un jour pour parler de toutes les blessures physiques
infligées à la prostituée – les déchirures du vagin et de l’anus, la
réalité constante des maladies sexuellement transmises, les ecchymoses,
la perte de mémoire suite aux coups trop nombreux à la tête, les marques
d’étranglement, des coupures et blessures externes et internes causées
par des actes sexuels sadiques.
Et tout cela n’est que la fine pointe de l’iceberg sans fin de ce que les prostituées ont dû endurer.
Toutes ces choses sont relookées en « risques du métier » et rendues invisibles.
Un jour pour dire que les prostituées ont toujours
résisté à cet esclavage sexuel – mais l’histoire de la prostitution est
écrite par les prostitueurs et les profiteurs du commerce du sexe, de
sorte que nos voix sont réduites au silence.
Un jour pour dire qu’il ne peut exister de façon sûre
d’être prostituée, il ne peut y avoir de lieu sécuritaire où être
prostituée.
La seule sécurité consiste à abolir toutes les formes de prostitution.
Nous devons le crier à haute voix pour noyer le
tapage de la propagande du travail sexuel, et pas pour un seul jour mais
tous les jours jusqu’à ce que toutes les prostituées soient libres.
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Version originale : https://rebeccamott.net/2017/10/05/no-prostitution-day/
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